Huiles : peintures au couteau
Parmi les premières oeuvres au couteau, cette vue de Parthenay a été exposée à la chapelle des Cordeliers en duo avec le Caméra Photo Club. Je découvrais un moyen d'expression libre et spontané, basé sur la superposition des couleurs. Un médium plus direct qui a changé ma façon de peindre à l'huile. Je suis revenu à mes pinceaux avec d'autres ambitions.
Cette cabane sur la plage a été aussi exposée. Le sable contraste avec le ciel bleu. La plage est déserte, comme après la pluie. L'art jongle entre l'impossible et le divin.
A Paris, le Moulin rouge s'est frayé un chemin entre les immeubles à peine évoqués. Trois lieux, trois destinations. Chaque sujet est prétexte à peindre.
Le couteau m'a permis de renouer avec la couleur. Je n'ai pas peur de mettre de la matière car j'utilise une peinture qualité étude pour les grands tableaux. Ici, le port de Paimpol en Bretagne.
Cette rue de Paris, la nuit, possède ses silhouettes sombres et uniformes. Un pan entier d'immeuble est plongé dans l'obscurité. Les lumières sont des notes posées sur la misère humaine.
Cet autre tableau a aussi une taille importante. Le fournil de ma grand-mère reçoit un rayon de soleil. Le puits est toujours à sa place.
J'ai utilisé le noir et le bleu pour représenter la nuit en pleine mer. Un bateau va vers la lumière. Sortie de la période d'ombre et d'obscurité. Les tableaux suivants seront plus riches en couleurs, comme ce coucher de soleil réalisé sans modèle. Le bleu est désormais plus pur, la lumière est revenue. Quelques traces noires contrastent avec l'atmosphère du tableau.
Comme un soir d'apocalypse, des rayons roses s'échappent de l'horizon. Une cabane de pêche s'avance sur la Gironde. Le paysage est défiguré par les traces du couteau sur la toile. Les couleurs bleues, jaunes et roses sont libérées dans l'atmosphère, comme sorties d'un miroir d'eau.